Dans tout juste un mois, le Congrès américain va convoquer 3 géants du web à une audition. Le rendez-vous déjà fixé portera sur les agissements de ces entreprises, à savoir Google, Facebook et Twitter. Aussi bien sur leur gestion des informations que sur leur politique.
Même si les élections ont apporté du changement au somment de l’Etat, et que plus d’un démocrate voulait la destitution, il n’en reste pas moins que le bannissement des comptes de Trump de plusieurs plateformes ne passe pas inaperçu. Cela a de quoi faire parler : une entreprise, ou plusieurs ensemble, sont capables de faire taire un homme aussi puissant soit-il.
Les sénateurs américains ont de quoi réfléchir à la question et au pouvoir de ces entreprises sur le monde politique… Et ce, sur fond d’élection présidentielle, puisque ce sera la première audition de cette législature. Qui plus est, Facebook semble avoir présenté des failles dans la gestion de données, comme le pointerait une enquête visant l’ONG The Markup. UN fait qui n’est pas sans rappeler le scandale Cambridge Analytica.
A cela s’ajoute également un autre souci. La gestion des informations que ces groupes laissent passer. Car d’aucuns pensent que ces entreprises n’en font pas assez pour surveiller les informations véhiculées via les plateformes. En ligne de mire : les fake news. Ce n’est d’ailleurs pas le seul pays à s’en inquiéter… En particulier avec tout ce qu’on peut lire sur la covid-19, les vaccins, etc. Mais ce n’est pas tout. La Commission des Représentants de L’énergie et du Commerce a souligné que ces fausses informations ont mis en danger la sécurité des Etats-Unis et la santé publique. Une position tout à fait compréhensible et qui est d’ailleurs mondialisée.