Si on devait interroger des gens pour savoir quel moteur de recherche ils utilisent, la réponse serait bien souvent Google. En fait, il n’y a quasiment aucune concurrence. Et pour cause, Google détient 90 % des parts de marché.
Cela explique aussi pourquoi la compagnie est si souvent poursuivie pour abus de position dominante et pourquoi les régulateurs cherchent tant à diminuer son pouvoir. Outre le fait de vouloir limiter l’utilisation de données privées à des fins commerciales et publicitaires.
Face à cette machine, la concurrence a du mal. Que ce soit Bing de Microsoft ou encore Opera, DuckDuckGo, FindX, etc.
Cela dit, Bing est à mettre un peu à part, car il bénéficie des millions, voire des milliards de Microsoft pour se maintenir. Ce qui n’est pas le cas des autres.
La domination de Google peut s’expliquer par le fait qu’il soit devenu indispensable pour trouver une réponse ou une info. Et s’il est aussi indispensable, c’est parce qu’il a réponse à quasi tout. Cela s’explique par son index gargantuesque : entre 500 et 600 milliards de pages indexées. A titre de comparaison, Bing son seul rival se situe entre 100 et 200 milliards de pages indexées…
Grâce à cet index, Google peut faire levier sur l’internet et imposer sa loi. N’importe quel développeur l’admettra. Si un crawler de Google a un souci avec un site web, on fait en sorte de résoudre le problème pour ne pas se voir pénaliser. Ce qui n’est pas le cas pour des crawlers d’autres moteurs de recherche. Au point que certains sites bloquent délibérément l’accès à certains crawlers pour ne laisser passer que ceux de Google.
Cette priorisation devrait sans doute, selon le NY Time, être l’une des nouvelles approches pour diminuer le pouvoir de Google.