On le sait tous, qu’on utilise un moteur de recherche, son téléphone ou n’importe quel objet connecté, une collecte de données à lieu. Dans une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Bologne et de l’University College de Londres, la quantité d’infos collectées est encore plus importante que ce qu’on peut imaginer.
L’info n’est, bien sûr, pas neuve. L’Europe avec son RGPD a déjà essayer de limiter et de juguler les informations qui sont récupérées par les fabricants et développeurs. Mais une fois l’accord de l’utilisateur donnée, difficile de contrôler quoi que ce soit. Sans compter les infos collectes de façon beaucoup plus sournoise.
En tant qu’utilisateur, on se dit souvent que ce n’est pas grave… Que les quelques infos données ici et là ne peuvent porter à conséquence. Et pourtant ! Durant leur étude, les chercheurs ont réussi à déterminer l’état de santé ou encore la religion des utilisateurs. Des données personnelles s’il en est !
Pour parvenir à cela, ils ont installé sur une application nommée Trackadvisor chez 69 volontaires. Au fil du temps, elle a collecté des localisations de chaque participant. Au total, 200.000 localisations sur la durée de l’étude.
A la fin de l’étude, TrackAdvisor a pu suggérer 5.000 informations personnelles. Et chaque participant a eu l’occasion de noter la justesse de celles qui les concernait. Ces informations allaient de la santé de l’utilisateur à sa religion en passant par sa situation socio-économique, etc.
La conclusion de l’étude est que la collecte de données est très importante. Au final, il est tout à fait possible de dresser un profil précis de l’utilisateur en collectant des données sur le long terme. Les chercheurs imaginent déjà un système qui pourrait limiter la collecte de données. Par exemple, dans certains lieux ou à certains moments pour protéger les utilisateurs.
