Nous en parlions récemment dans un autre article, les sociétés de haute technologie cherchent à tout prix à se placer sur le créneau du masque. Ils l’ont bien compris, plus qu’une obligation, cela va perdurer dans le temps. Et il faut lui trouver de nouveau débouchés.
Nous avions déjà mentionné le masque high tech de la firme coréenne LG. Cette fois-ci, nous allons aborder deux « nouveautés » qui proviennent aussi d’Asie. L’une de Singapour et l’autre du Japon. D’ailleurs si on se rappelle bien, les Japonais étaient déjà des utilisateurs de masques buccaux bien avant cette pandémie. Ils l’utilisaient pour se protéger, mais également contre les pollutions, etc. pas étonnant donc de retrouver des start-ups japonaises à la pointe de l’innovation.
Ici, le masque possède une connexion Bluetooth pour s’appairer au smartphone. On est donc très loin du masque jetable. Les filtres sont interchangeables et permettent une respiration aisée grâce à une petite batterie intégrée. A cela s’ajoute des fonctions poussées comme la traduction simultanée.
Autrement dit, le locuteur japonais parle dans son masque et ce dernier traduit automatiquement en anglais, coréen ou encore indonésien. A cela s’ajoute un contrôle du volume qui permet de maintenir la distance même si on a une voix faible. Portée annoncée : 10 mètres.
Trop beau pour être vrai ? peut-être. En tout cas, la start-up annonce qu’il est nécessaire de porter un masque classique pour se protéger du virus…
A Singapour, on a axé le développement des masques sur les besoins dans le secteur de la santé. C’est un outil plus qu’un gadget. Du coup, les fonctions de ce masque électronique reflète les circonstances pour lesquels il est conçu. Il fourmille de capteurs qui permettent de relever la température, le rythme cardiaque, le taux d’oxygénation, la pression sanguine du porteur. Tout pour détecter l’éventuelle contamination du personnel soignant !