Intel a longtemps été en déroute face à la concurrence. Il faut dire que la concurrence était acharnée. Il semblerait toutefois que les choses prennent une autre tournure lorsqu’on voit l’annonce faite pour la 12ème génération de puces, Alder Lake…
Il faut dire que Pat Glesinger, considéré comme un gourou dans le monde des puces, est venu en renfort. Les équipes se sont également soudées autour de nouveaux objectifs. Le principal étant les futures puces de 12ème génération. On devrait les retrouver dans les années à venir dans de nombreux produits, des plus petits aux plus puissants. Mais ce qui révolutionne, c’est leur fonctionnement dans le monde du x86.
Ce fonctionnement, Intel l’a déjà testé. Il n’est donc pas aussi inédit que cela. Cependant, elle n’avait eu que peu de succès à l’époque. Il s’agissait de la puce ultramobile Lakefield. Ici, le géant va déployer cette même organisation, mais sur l’ensemble de sa gamme, ou presque. Un pari risqué, mais qui peut s’avérer payant. D’autant plus qu’ayant bien analysé Lakefield, Intel a décidé de développer des composants logiques nouveaux et adaptés à ses besoins.
Concernant l’architecture, elle est bien connue. Il s’agit du big.LITTLE que nous avons tous dans nos smartphones. Quelques cœurs sont puissants et permettent de réaliser les tâches demandant beaucoup de puissance en peu de temps. Par exemple, les démarrages, etc. Tandis que d’autres cœurs tournent à basse puissance pour gérer en fond un ensemble de tâches moins prenantes. Cette architecture permet notamment de ménager la batterie des appareils en diminuant la puissance de certains cœurs. C’est apparemment ce que compte faire Intel avec ses prochaines puces, afin de bénéficier du surplus de puissances qu’offriraient certains cœurs aux moments critiques.