Bomberman, est un jeu séculaire. La plupart des adultes en 2020 on connu la version Bomberman d’il y a 35 ans. Et oui, ce personnage est mythique et a déjà fait le bonheur de millions d’enfants par le passé. Super Bomberman R est donc un remake, une nouvelle version du jeu éponyme avec de meilleurs graphiques, une histoire approfondie et un personnage toujours aussi explosif !
Un remake qui fait du bien
Super Bomberman R n’est pas un jeu tout récent. Mais même quelques années après sa sortie, retrouver ce jeu et ses codes est toujours aussi jouissif. Cela permet aussi de transmettre une certaine histoire des jeux vidéo à ses enfants.
Bien trop souvent, les personnages récents sont trop superficiels, n’ont pas assez de contenu que pour devenir de véritables icônes. Si on y pense, les grands personnages qui ont marqué le Jeu vidéo avec un grand J ne sont pas si récent. Serious Sam, Gordon Freeman ont déjà quelques années au compteur !
L’éditeur Konami a donc décidé de dépoussiérer sa franchise. Et celle-ci en avait bien besoin, car elle avait été galvaudée sur mobile. Les applis n’avaient franchement rien d’exceptionnel. Ensuite, cela permettait également de sortir le jeu sur Nintendo Switch et de séduire un nouveau public et potentiellement acheteur.
Et même si, au final, le jeu n’a rien d’exceptionnel et ne détrônera pas son ancêtre, il reste tout de même qu’elle fait du bien. Avec une convivialité certaine, un amusement au rendez-vous et de bons fou rires.
Des graphiques et du gameplay vintage
Pour ceux qui croyaient que le Bomberman était un personnage récent, les graphismes du jeu et le gameplay vont très vite lui faire comprendre l’inverse. Et pour ceux qui aiment le 4k, les lignes épurées et les graphismes travaillés, ce jeu se révélera en dehors de leur catégorie de prédilection. En effet, les développeurs ont très peu travaillé à améliorer le graphismes. Tout cela est fort pixelisé.
Mais bien évidemment, il y a des codes à respecter et pour les puristes, ces codes sont toujours aussi présents.
Ainsi, on retrouve des couleurs bien criardes, dont les associations sont parfois (souvent) douteuses. Les cinématiques font référence à Osamatsu-san, un jeu vidéo populaire lors de la sorite du jeu, mais difficiles à comprendre sans avoir le bagage de connaissance requis. On retrouve aussi les énormes jets de flamme qui déchirent l’écran.
Le gameplay est assez similaire au graphisme. L’aficionado des années 90 y trouvera du plaisir. Et l’ado des années 2010 comprendra à quel point il était parfois difficile de terminer un niveau, parfois enrageant même.
On y retrouve cette difficulté à poser exactement la bombe où on le souhaite, les pixels qui posent problème pour évaluer la bonne distance, la sensibilité pas toujours optimale. Bref, le facteur chance sera de la partie quand vous jouez en famille pendant le confinement.
Un multi et un mode solo
Super Bomberman R n’est pas connu pour son solo. Mais sachez qu’il existe ! Ce mode solo est un mode histoire et alterne les cinématiques et les niveaux. Il y en a plus de 50 à terminer et explorent des lieux différents : usines, temples, etc. Rien de bien compliqué néanmoins puisqu’il s’agit principalement de trouver des clés, actionner des interrupteurs et affronter des méchants boss pas si compliqués à battre.
Le multi est la véritable raison pour laquelle on achète le jeu. Car on veut s’amuser en famille pendant le confinement. Et plus on est de fous, plus on rit ! Le jeu peut accueillir un total de 8 joueurs. Un nombre respectable, mais il faut la télé qui va avec pour suivre tout ce beau monde…
Avec ce mode multi, Konami marque un point et revient sur le fun qu’on pouvait avoir avec le premier opus. Tout le monde est réuni au même endroit pour un agréable moment de détente, et c’est bien tout ce qu’on demande !