Non, il n’y a pas d’erreur dans le titre. L’article concerne bel et bien le Meteor Lake, prévu fin 2023, et non pas le Raptor Lake dont la sortie est, elle, beaucoup plus imminente. Et pour cause, Raptor Lake n’amène rien de vraiment neuf sur le marché, contrairement au Meteor Lake qui devrait charrier son lot de nouveautés.
D’ailleurs, c’est Intel, l’entreprise elle-même, qui a annoncé que l’organisation du GPU serait différente. La firme américaine parle de « tuiles. » Il faut comprendre par-là que le processeur ne sera plus aussi linéaire dans sa conception et son utilisation, mais que plusieurs éléments s’imbriquent ensemble. Chaque élément possède sa propre tâche et se concentre dessus.
Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’Intel s’engage dans cette voie-là. Les principaux concurrents l’ont déjà fait. AMD conçoit ses puces de la même façon, tandis que NVIDIA utilisent des cœurs spécifiques pour traiter des tâches spécifiques.
Dans son annonce, Intel parle de « integrated AI acceleration. » Autrement dit, une sorte d’intelligence artificielle qui viendrait diriger les unités sur certaines tâches.
Et ce n’est pas tout. Intel a également dévoilé certaines infos sur son iGPU de 14ème génération. En effet, l’entreprise pencherait pour une architecture Xe-LPG. Cette dernière permettrait le ray tracing. C’est un gros pas en avant, mais aussi une obligation pour rester compétitif sur le marché face à des Ryzen 6000 qui existent déjà.