Dans sa lutte pour créer une plateforme sure, Meta a créé un programme dédié au fact-checking. Ce programme doit vérifier le contenu afin de déterminer s’il est problématique, douteux, ou trompeur, par exemple. Mais il semble qu’un bug ait permis à une partie de ce contenu d’être mis en avant sur les fils d’actualité.
Depuis le souci de Cambridge Analytica, Facebook, puis Meta, est très à cheval avec le contenu de sa plateforme. D’ailleurs, le « Third parti fact-checking » est l’outil qui découle de cette politique de vérification des contenus. Apparu en 2016, Meta rémunère plus de 80 médias à l’international pour utiliser leurs fact-checks sur sa plateforme.
Mais voilà, il semble que des ingénieurs du groupe soient assez critiques sur la capacité à classer ce contenu. Ils ont, par exemple, remarqué que les algorithmes du fil d’actualité diffusaient du contenu douteux, parfois plus largement que du contenu classé comme sûr. L’étendue de ce problème n’est pas connue, et on peut douter que Meta en fasse état publiquement. Comme l’indique un porte-parole du groupe au pouce levé, « l’ampleur du bug est largement exagérée et n’a pas eu d’impacy significatif ou à long-terme. »
Toutefois, selon le média The Verge, il semble que la source de ce problème ne soit pas encore déterminée.